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L’HISTOIRE DES GÉNOCIDES DOIT ÊTRE ENSEIGNÉE
dans toutes les écoles secondaires d’Amérique du Nord

Notre mission

Avec l’Holocauste, les génocides en Arménie, au Rwanda, au Cambodge, au Darfur et le génocide culturel des peuple autochtones, le siècle dernier a démontré que nous n’avions pas encore compris les conséquences de la haine et de l’intolérance.

La mission de la Fondation pour l’étude des génocides est de veiller à ce que que l’histoire du génocide et les étapes qui y mènent soient enseignés dans toutes les écoles secondaires au Canada et aux États-Unis. Nous y parvenons en collaborant avec des gouvernements et des experts pédagogiques sur des ressources révolutionnaires sur le génocide, comme le nouveau guide, ‘Étudier le Génocide‘.

Nous sommes aussi convaincus que les interactions humaines sont essentielles pour transmettre les leçons du passé. Quand on enseigne des sujets aussi complexes que le génocide, il est facile de ne retenir que des faits et des chiffres, et d’oublier les personnes affectées par l’Histoire.  Afin d’offrir plus de soutien aux enseignants, la Fondation pour l’étude des génocides a mis en place un programme de présentations pour les écoles secondaires, basé sur les témoignages des survivants de génocides.

L’importance de l’enseignement de l’histoire des génocides

Enseigner et apprendre l’histoire des génocides et des étapes qui y mènent est un outil puissant pour contrer la haine et la discrimination dans le monde.

En apprenant l’histoire des génocides, les élèves peuvent mieux comprendre comment des politiques racistes divisent les communautés et créent des environnements qui rendent les génocides possibles. Il est prouvé que l’éducation sur les génocides contribue au développement de la pensée critique, de la conscience sociale, ainsi qu’au développement personnel. Cette éducation permet d’apprendre les signes précurseurs qui peuvent mener aux massacres de masse. Les élèves en apprennent plus sur les comportements humains et sur notre capacité à succomber à la stigmatisation de certains groupes de personnes et à la propagande. De plus, cette éducation révèle tout un éventail de réactions humaines possibles – des motivations individuelles et des pressions extérieures qui poussent les gens  à agir d’une certaine manière – ou à ne pas agir du tout.

Les avantages de l’enseignement de l’histoire des génocides

Equipe les élèves afin qu’ils puissent agir et  prévenir de futures atrocités
Contribue au développement d’une analyse critique des idéologies extrémistes
Montre comment reconnaître les préjugés et les violations des droits humains
Renforce les interactions humaines et l’empathie envers d’autres cultures
Forme des citoyens plus informés et impliqués
Promeut le respect de la diversité

Nos origines

La Fondation pour l’étude des génocides a été créée à la suite de la présentation donnée par l’animatrice et productrice vidéo montréalaise Heidi Berger, dans des écoles secondaires, des groupes communautaires et lors de conférences à travers le Canada et les États-Unis.

Cette présentation vidéo interactive porte sur les génocides et leurs précurseurs, la haine et la discrimination raciale, et s’inspire du témoignage frappant de la mère de l’animatrice, Ann Kazimirski, qui a survécu à l’Holocauste en se cachant dans des granges et des greniers.

Malgré le bon accueil réservé à sa présentation,  Heidi  a constaté qu’un grand nombre d’élèves, et même d’enseignants, en savaient très peu, voire rien, au sujet des génocides. Certains élèves allaient être diplômés sans même savoir ce que le mot « génocide » signifie!

Lorsqu’un enseignant l’a incitée à “faire quelque chose à ce sujet”, Heidi a décidé de créer une fondation afin de travailler avec le gouvernement pour inclure l’étude des génocides au programme d’histoire des écoles secondaires. La fondation est maintenant un organisme de bienfaisance enregistré, avec plusieurs employés et une équipe d’intervenants scolaires qui travaillent sans relâche afin de réaliser la vision de Heidi au Québec et à travers le Canada et les États-Unis.

Notre Équipe

Heidi Berger

Fondatrice et Présidente

Heidi Berger est une productrice de films primée et professeure en communication à l’Université Concordia, basée à Montréal, au Québec. Elle est fondatrice et présidente de la Fondation pour l’Étude des Génocides.
En 2009, Heidi utilise ses savoir-faire de productrice et d’éducatrice pour créer une impressionnante présentation vidéo interactive bilingue qui dure 50 minutes et est basée sur les témoignages de sa mère pendant l’Holocauste. Cette présentation aborde les dangers de l’intolérance et du racisme, qui peuvent dégénérer en violence.
Heidi fait sa présentation devant des élèves francophones et anglophones, des étudiants d’Universités, à diverses associations et aux colloques en lien avec les génocides partout au Québec, au Canada et aux États-Unis. C’est la réaction émotionnelle des étudiants face au génocide — et leur manque de connaissances sur le sujet — qui a poussé Heidi à lancer la Fondation, afin d’éduquer les générations futures et réussir à prévenir d’autres génocides.

Marcy Bruck

Directrice de communication et de relations publiques

Marcy Bruck est directrice de communication et de relations publiques de la Fondation pour l’étude des génocides. Graphiste de profession, elle a travaillé auparavant dans le domaine du marketing et des communications dans le secteur commercial.
Elle a également des années d’expérience en sensibilisation dans diverses organisations communautaires. Belle-fille d’un survivant de l’Holocauste, Marcy prend très à coeur l’éducation sur les génocides, indispensable pour que les prochaines générations acquièrent des connaissances et développent une compassion afin d’empêcher que ces horreurs ne se reproduisent.

Janie Halickman

Coordonatrice des programmes éducatifs

Jane Halickman est la coordinatrice des programmes éducatifs de la fondation. Elle a travaillé en ventes et est guide au Musée de l’Holocauste de Montréal. Elle est passionnée par le besoin d’enseignement sur les génocides dans les écoles secondaires. A travers un guide complet sur les génocides et des présentations en classe par des survivants et des descendants de survivants de génocides, elle veut s’assurer que tous les élèves finissent l’école secondaire avec une bonne connaissance des génocides.

Anna Weronnika Mazur

Coordonatrice administrative

Anna Mazur est la coordinatrice administrative de la Fondation pour l'éducation sur le génocide. Spécialiste du secteur non lucratif de profession, elle a obtenu son master à l'Université de Varsovie, en Pologne.
Elle a occupé des postes de coordination de projets non seulement dans diverses ONG mais également dans le secteur des affaires.
En tant que sociologue de formation, Anna voit un énorme besoin d'éducation sur le génocide afin de sensibiliser davantage les jeunes afin d'éviter que de telles atrocités ne se reproduisent.

Irwin Cotler

Irwin Cotler est le fondateur et président de la chaire du Centre Raoul-Wallenberg pour les droits de la personne, professeur émérite de droit à l’Université McGill, ancien ministre de la Justice et procureur général du Canada et député de longue date, et avocat spécialisé en droits internationaux de la personne. Il a été président de groupes interparlementaires pour les droits de la personne en Iran et au Darfour et est l’un des principaux auteurs d’un rapport indépendant sur le génocide des Ouïghours en Chine. M. Cotler a également été nommé envoyé spécial du Canada pour la préservation de la mémoire de l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme, et il reconnaît l’importance vitale de l’éducation pour prévenir l’ignorance et l’intolérance.

Tommy Schnurmacher

Fils de survivants de l’Holocauste, Tommy Schnurmacher est né à Budapest. Il est présentateur primé de radio, journaliste et écrivain. Son dernier livre, publié en 2019, est un mémoire familial intitulé “Make-up Tips from Auschwitz: How Vanity Saved My Mother’s Life”.

Marc Elman

Marc Elman dirige PBS Boisjoli avec passion depuis plus de 15 ans. Il a rejoint la compagnie en 1981, obtenu le titre de comptable agréé en 1985 et a été nommé associé dès 1988. En 1992, il obtient le titre d’expert en évaluation d’entreprises et participe au développement de cette filière au sein du cabinet. En 2015, Marc est nommé Fellow de l’Ordre des comptables professionnels agréés, titre accordé à des personnes ayant rendu d’éminents services à la profession, ou dont les réussites dans leur carrière ou dans leur communauté méritent une distinction et rendent hommage à leur profession.
Après avoir conduit une mission en Pologne avec 10 survivants de l’Holocauste, qui s’est rendue à l’endroit où ils avaient été enfermés et où des membres de leurs familles étaient morts, il a réalisé qu’il devait tout faire pour aider à éduquer les jeunes générations et se dresser contre les formes extrêmes d’oppression.

Moses Gashirabake

Moses détient deux diplômes en droit de l’Université McGill et un diplôme avec distinction en sciences politiques de l’Université Concordia. À cause du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, Moses a grandi en dehors de son pays de naissance. Il travaille actuellement comme juriste et possède sa propre compagnie. Il fait également partie du conseil d’administration du Centre Raoul Wallenberg pour les droits de la personne (RWCHR) et préside le conseil d’administration du Rwandan Canadian Healing Centre (RCHC).

Michael Levy

Michael Levy a dirigé plusieurs entreprises et en a parrainé et aidé bien d’autres. Michael apporte à notre équipe une excellente expertise en gestion et il est très impliqué dans le travail de la Fondation à titre bénévole. Michael croit depuis longtemps que l’éducation visant à surmonter l’ignorance et l’intolérance est la clé d’un avenir meilleur.

Hrag Jinjinian

Hrag Jinjinian est membre du comité exécutif de Conseil National Arménien. Il est membre actif du conseil d’administration de la Fondation pour l’étude des génocides et défend avec passion l’éducation sur les génocides comme instrument de lutte contre le négationnisme. Hrag est conseiller en investissements à la Banque Nationale.

Lalai Manjikian

Lalai Manjikian détient un doctorat en communication de l’Université McGill et enseigne dans le département des sciences humaines du Collège Vanier à Montréal. Ses grand-parents sont des survivants du génocide arménien et elle est intéressée par les manières dont l’histoire et la mémoire du génocide sont préservées et transmises aux générations suivantes.

Dean Mendel

Dean Mendel est cofondateur de Forum, entreprise de promotion immobilière en plein essor, spécialisée en centres commerciaux de quartier, et en préside la branche québécoise. Il est très impliqué dans la vie de la communauté juive et a été récemment Vice-Président de la Fédération CJA, cofondateur et dirigeant de Kehilla Montréal et Président de Caldwell Residences. Il fait aussi beaucoup de bénévolat pour MADA, Ometz et la Marche des Vivants. Ses intérêts sont centrés autour de l’aide aux personnes vulnérables et l’approfondissement de la connexion des jeunes à leur identité juive.
Dean est un nouveau membre du conseil d’administration de la Fondation pour l’étude des génocides. Sa mère est une survivante de l’Holocauste et l’a encouragé dès son plus jeune âge à combattre l’antisémitisme et toute forme d’intolérence. Il est très sensible à l’idée d’éduquer tous les jeunes sur les conséquences destructrices de la haine, du racisme et de la xénophobie.

Kenneth Deer

Kenneth Deer fait partie du clan de l’ours de la nation Mohawk de Kahnawake. Il est un journaliste primé, éducateur et militant des droits des peuples autochtones mondialement connu. Il a pris une part active à la préparation de la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones, dont la rédaction a pris 25 ans et qui a été adoptée en 2007 par 144 Etats, à l’exception du Canada et quatre autres Etats. Il détient un doctorat honorifique de l’Université de Concordia et a reçu en 2010 le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones.

Irwin Tauben

Aux côtés de son père et son frère, Irwin Tauben a dirigé pendant 40 ans Almo Dante, une entreprise de fabrication et d’importation de vêtements. Philanthrope convaincu et membre actif de la communauté juive de Montréal, Irwin a fait partie de nombreuses organisations de sa communauté, ayant notamment présidé pendant 10 ans la branche montréalaise de Technion. Il a aussi travaillé pour Israel Bonds, CJA, YM-YWHA, le Musée de l’Holocauste à Montréal et MADA. Irwin est fils de survivants de l’Holocauste et veut agir pour que l’héritage de ses parents et d’autres qui ont vécu les horreurs du génocides ne soit pas oublié.

Reesa Rosenfeld

Reesa Rosenfeld détient un baccalauréat en travail social et une maîtrise en affaires, elle est mère de trois enfants aujourd’hui adultes. Elle fait du bénévolat et travaille pour la communauté juive depuis longtemps. Bien qu’elle ait la chance de ne pas avoir de connections personnelles avec l’Holocauste, elle ressent un lien fort avec les évènements qui se sont passés en Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle a beaucoup d’amis dont les parents sont des survivants et elle a toujours éprouvé le besoin de témoigner des horreurs du génocide afin que le monde n’oublie pas l’inhumanité de l’homme envers son prochain.

Marvin Rosenbloom

Marvin Rosenbloom, BSc, MBA, apporte à la Fondation des années d’expérience en bénévolat. Il a été membre du conseil d’administration de l’Hôpital Juif de Montréal et de la Fondation de l’Hôpital. Il a également siégé au comité d'investissement de la Fondation communautaire juive de Montréal, et au comité exécutif consultatif de L’espoir c’est la vie. Marvin est l’ancien président de YM-YWHA et il a également présidé le conseil de la Fondation du YM-YWHA. Il est l’ancien président du Groupe Rosenbloom Inc. et l’ancien président de Hymopack Ltd.
Marvin est convaincu qu’intégrer l’enseignement des génocides au programme des écoles secondaires est notre meilleure chance pour comprendre la haine et les étapes menant au génocide.

Lucy Shapiro

Lucy Shapiro est la fille de deux survivants de l’Holocauste, Eva et Robert Verebes. Lucy raconte les expériences horribles de ses parents dans le ghetto de Budapest ainsi que l’anéantissement de leurs familles durant l’Holocauste. Tous deux étaient jeunes et c’est une enfance perdue face à l’antisémitisme omniprésent, qui a conduit à l’anéantissement d’un peuple.

Par miracle, ils ont survécu aux persécutions nazies et à la brutale libération de la Hongrie par les soviétiques. Lucy montre le processus qui conduit à un génocide et le chemin de destruction que les nazis ont tracé à travers l’Europe.

Lucy donne sa présentation en anglais ou en français.

Nos Partenaires

J’ai beaucoup apprécié la présentation de Heidi Berger. J’ai réalisé que la discrimination contre les Juifs n’est pas arrivée qu’en Europe, mais aussi au Québec, où je vis, et cela m’a vraiment frappée

- AlexaÉlève en 10ème année

Les jeunes doivent savoir ce qui peut arriver et doivent être sensibilisés au pire. On devrait, dès le plus jeune âge, enseigner aux enfant comment agir pour arrêter le génocide quand on en voit des signes

- Safet Vukalicsurvivant du génocide en Bosnie

Les gens devraient savoir que nous vivons les premières étapes du génocide dans notre vie de tous les jours. Nous en sommes là… nous devons l’arrêter

- Jean-Claude Rancourtenseignant au secondaire

Ce n’est pas le moment de durcir nos coeurs au monde extérieur et de nous réfugier dans la peur. Au contraire, nous devons redoubler d’efforts pour enseigner la paix et la tolérance face au mal, non seulement au Québec mais à travers le Canada et le monde entier

- Caitlin JohnstonEnseignante de 12ème année en Colombie Britannique

Les survivants s’expriment

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afin que l’histoire des génocides soit enseignée dans toutes les écoles secondaires

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8180, ch. Devonshire,
Montreal, QC,
Canada H4P 1K4
(514) 503-3559
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